Prévoyance : Les effets de la crise sanitaire sur les risques psychosociaux

20/07/2022
Thumbnail [16x6]

Pour la première fois, l’institut de sondages OpinionWay a réalisé une étude en partenariat avec le groupe de protection sociale Apicil afin d’identifier les attentes et perceptions des dirigeants en matière de prévoyance, considérablement impactées par la crise sanitaire. 

Fin mai dernier, on pouvait trouver un des principaux enseignements de ce baromètre : près de 9 dirigeants sur 10 interrogés ont souscrit à un contrat de prévoyance pour leurs salariés. Concernant les 11% restant, plusieurs raisons justifient le refus d’adhésion à un tel contrat :

  • La minimisation des risques pour 44% des dirigeants interrogés 
  • Le prix des contrats pour 33% d’entre eux 
  • La suffisance du régime obligatoire pour 26% 

Si plus de la moitié de l’échantillon interrogé considère que les conditions de travail et la santé mentale et physique des travailleurs ont été impactées lourdement par la crise sanitaire, c’est environ 25% des dirigeants qui considèrent que cette crise est l’une des principales causes du développement des risques psychosociaux

A ce titre, la prévention des RPS est désormais constitutive d’un axe prioritaire de prévoyance pour les dirigeants. En effet, des garanties supplémentaires concernant le burn out et la dépression sont vivement attendues par plus de 40% des dirigeants. 

De plus, 50% environ des dirigeants interrogés regrettent une hausse significative de l’absentéisme liée à la crise sanitaire. Ce constat les amène à opter pour une meilleure couverture pour ce risque : près de 20% des chefs d’entreprise ne disposant d’aucune couverture à ce sujet actuellement souhaite y remédier et intégrer une protection dans son contrat de prévoyance, destinée à mieux couvrir ce risque. 

Toutefois, la grande majorité des dirigeants considère être suffisamment informée en matière de prévoyance, que ce soit concernant : 

  • Les garanties souscrites (pour 92%)
  • Les obligations incombant à l’employeur (91%)
  • Les risques couverts par la prévoyance (90%)

Cette information de qualité a conduit 70% des chefs d’entreprises interrogés à considérer les assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance comme les acteurs les plus légitimes pour conseiller. On retrouve en seconde place les experts-comptables préférés pour 38% des dirigeants et les courtiers, pour 18%.